Encourager la créativité chez vos salariés

Encourager la créativité chez vos salariés

Comme beaucoup d’entreprises, il se pourrait que la créativité soit une compétence que vous recherchez chez vos salariés voire même une valeur que vous affichez. Que ce soit dans l’optique de trouver plusieurs solutions possibles afin de répondre aux problématiques des clients, ou que ce soit pour faire preuve d’innovation à l’heure de penser les services ou produits proposés, la créativité nourrit de nombreux métiers.

Pour autant êtes-vous sûrs de proposer un cadre de travail qui encourage la créativité chez vos salariés ?

Le processus créatif peut se résumer en trois étapes :

– La recherche d’informations, de références, de connaissances, d’inspirations : il s’agit ici de rechercher et collecter les ressources pertinentes pour travailler sur le sujet/la question que l’on souhaite développer. Cette étape peut être plus ou moins large selon les contraintes et les besoins soumis au salarié.

– La pensée divergente : il est question dans cette étape de laisser libre cours à son imagination et à son esprit pour trouver toutes les idées et combinaisons, même les plus improbables, possibles.

– La pensée convergente : de toutes ces idées et possibilités trouvées à l’étape 2, émerge la solution ou la combinaison qui semble la plus adaptée. C’est un travail d’analyse, de sélection, d’agencement et de synthèse.

Or le plus grand obstacle à la créativité, que l’on retrouve à la fois dans les écoles et dans les entreprises est celui d’encourager fortement l’étape 1 et l’étape 3 en oubliant ou en raccourcissant au maximum l’étape 2. Autrement dit, on demande au salarié de partir des références sur le sujet d’étude ainsi que de ses connaissances pour aboutir directement à la meilleure solution possible sans lui laisser l’opportunité d’envisager diverses options, y compris les plus improbables, de jouer avec, de combiner ses idées et donc de créer du nouveau, en sortant de ce qu’il connait déjà, en pensant « out of the box ».
Cela passe par le manque de temps accordé au processus créatif, par le manque de tolérance à l’erreur, à la curiosité et à la remise en question de l’existant, cela peut aussi passer par le manque d’autonomie et de confiance accordées au salarié et parfois cela passe par le manque de nourriture intellectuelle, le fait d’encourager le salarié à mener une veille, à s’ouvrir et à se rendre à différents évènements.
Vous reconnaissez-vous dans l’un de ces fonctionnements ?

Comme le disait John Cleese, « si vous voulez des employés créatifs, accordez-leur assez de temps pour jouer ».

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